Ces deux œuvres de Mozart, datant du milieu des années 1780, sont comme frère et sœur. Grâce à elles, Mozart se réjouit d’avoir des textures plus riches que dans ses trios avec piano, et une plus grande variété de sonorités que dans ses quatuors à cordes.
À l’époque, l’esprit du maître de Salzbourg est plein d’idées créatives. Parallèlement, il élabore – pour n’en citer que quelques pages –, les Concertos pour piano et orchestre K. 466, K. 467, K. 482, K. 488 et K. 491, le Quatuor à cordes K. 465, ainsi que l’opéra Le Nozze di Figaro. Si, dans ces dernières œuvres, il cultive des terres déjà connues, il ne fait cependant référence à aucune tradition dans ses quatuors avec piano. Car personne avant lui n’avait écrit pour cette combinaison instrumentale curieusement négligée.